Chaque culture possède ses propres coutumes pour tous les événements importants. Dans la communauté juive, le mariage est fondé sur des traditions et des valeurs familiales, mais aussi sur la religion judaïque.
L’organisation de mariage israélite se déroule sur plusieurs jours. Découvrez-en les différentes étapes depuis les préparations à la célébration.
2 jours avant le mariage : le bain
Dans la culture israélite, les préparatifs du mariage démarrent plusieurs jours avant la cérémonie. Les traditions nuptiales juives sont très festives, mais restent empreintes de solennité.
Outre les traditions impliquant le fiancé, la future mariée ou kala doit également procéder de son côté à différents rite, dont celui du bain purificateur dans les eaux du «mikvé». Etape incontournable pour permettre de célébrer le mariage, ce bain rituel a lieu 48 heures environ avant la cérémonie. Il concerne uniquement la fiancée.
Elle peut s’y rendre seule ou être accompagnée par des femmes déjà mariées qui lui sont proches, que ce soit des amies ou des membres de la famille. Afin de respecter le rituel de la purification, elle ne doit porter aucun bijou ou objet sur elle, lorsqu’elle s’immerge dans l’eau. Elle recevra ensuite un certificat attestant qu’elle a achevé le rituel du bain. Celui-ci devra être remis plus tard au rabbin pour pouvoir poursuivre la cérémonie. Il est parfois de coutume d’offrir des dragées à la future mariée après ses ablutions.
La veille du mariage
Plusieurs rencontres entre les futurs époux et le rabbin sont prévues dans les jours précédant un mariage juif. Elles ont pour objectifs de leur enseigner tant l’aspect spirituel du mariage, que l’importance des coutumes juives concernant le foyer, l’éducation des enfants, entre autres. La veille de la cérémonie, la rencontre se fait en présence des parents respectifs des mariés à la synagogue. Le fiancé ou hatan devra lire la Torah. Après quoi, le rabbin donnera sa bénédiction aux fiancés.
En tant que croyants, la pureté tient un rôle primordial à chaque étape du mariage israélite. Le consistoire recommande donc aux époux de se présenter à jeûn à la synagogue pour la cérémonie religieuse. Une fois la cérémonie terminée, il est d’usage d’offrir discrètement une collation aux nouveaux mariés pour qu’ils puissent rompre le jeûn, avant de passer à la réception. Toutefois, il est courant d’organiser un repas pour fêter les futurs époux la veille du mariage.
Le jour du mariage israélite : sous la houppa
Un mariage israélite se déroule après une cérémonie civile, conformément aux lois de la religion judaïque. La cérémonie proprement dite se déroule quant à elle sous un dais nuptial : la houpa. Dans la culture israélite, elle symbolise principalement la future demeure des mariés. Elle est dressée à l’intérieur de la synagogue.
La célébration du mariage suit un programme précis. Le jour du mariage, le rabbin attend les fiancés sous le dais. S’ils le souhaitent, les mariés peuvent se faire accompagner par leurs parents lorsqu’ils passent sous le dais. Traditionnellement, la mariée est la dernière à prendre place sous la houppa. C’est au fiancé que revient l’honneur de la conduire sous la houppa. Le Rabbin commence par y faire entrer le hatan, suivi des proches. Le futur marié se couvre de la traditionnelle écharpe de soie «tallith». Il dira ses prières avant de chercher la fiancée qui patiente à l’extérieur du dais.
Une fois que les fiancés ont pris place ensemble, le rabbin lit une succession de bénédiction pour appeler la protection divine pour les fiancés. L’assemblée réplique au rabbin «Que Dieu et Son nom soient bénis, amen» après chaque bénédiction. Le rabbin remplit une coupe de vin qu’il leur propose après les bénédictions.
L’étape suivante est la remise de l’alliance. Le hatan passe l’anneau au doigt de la kala en déclamant les vœux consacrés pour sceller le mariage. Après quoi, les époux procèdent à la signature de l’acte de mariage, appelé la «ketouba». Les mariés boivent une autre coupe de vin, puis le rabbin récite les sept bénédictions.
Pour clore la cérémonie, le jeune marié récite le psaume 137 avant de procéder au traditionnel bris de verre. Ce geste a deux significations. Il aide à chasser les démons, mais représente également la destruction du Temple de Jérusalem. L’assemblée peut alors s’écrier «Mazel Tov» pour souhaiter bonne chance aux époux.
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Après le mariage
Après la cérémonie religieuse, les mariés et leurs familles se retrouvent autour d’un grand banquet. Des musiques et des danses juives animeront la réception. A la fin de la réception, les invités récitent les sept bénédictions. Contrairement aux traditions chrétiennes notamment, la célébration d’un mariage juif ne s’achève pas avec le repas de noce. Les sept jours suivant la cérémonie, les amis et la famille invitent les jeunes mariés à tour de rôle autour d’un grand repas. A la fin de chaque repas, il est d’usage de réciter les sept bénédictions dédiées aux couples. Durant cette période, les nouveaux époux ne participent pas aux tâches habituelles, mais restent de simples convives.
Bref, le mariage revêt un symbole culturel et spirituel important dans la communauté israélite, c’est pourquoi il se déroule sur plusieurs jours. Pour que la cérémonie puisse être célébrée à la synagogue, il est indispensable que les deux époux soient de confession juive.